De si loin que je me souvienne
La vie avait un regard plane
La terre recueillait des idées aériennes
Jamais on ne voyait un rêve qui se fane
De si loin que je me souvienne
L'oreille s'abreuvait à la courte paille
La vase battait des cils à ras le ciel
Jamais on n'entendait rumeur qui piaille
De si loin que je me souvienne
les oiseaux étaient gris, le ciel gris et la vase grise
L'oeil ravivait des merveilles à coup de manivelle
Et on aurait souri à n'importe quel prix
De si loin que je me souvienne
La mort était un mot réservé aux ombres
Les yeux contemplaient le ciel et tendaient l'oreille
La lumière blanche dansait de sa hanche ronde...
-le 23 mars 2012-
Esm.....a@+