18 mars 2013
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20:40
Un arbre dans la tourmente geint de froid
Et l'hiver squelettique le gante
Un arbre lance un cri plein d'effroi
Et la neige pleure comme la femme enfante...
Un buisson épouvanté sonne le glas
Et la neige s'accroche et parle de frimas
Les pas se fond lourds et blancs dans le froid
Le ciel blême reste encore bas...
Le regard poursuit son chemin
Et la neige fine forme une arête, une dune
Les pas conduisent au bout de la brume
Et la vie se nourrit encore de presque rien...
-le 18 mars 2013-
Esm.....a@+
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2 janvier 2013
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"O nymphes regonflons des souvenirs divers.
Mon oeil, trouant les joncs, dardait chaque encolure
Immortelle qui noie en l'onde sa brûlure
Avec un cri de rage au ciel de la forêt ;
Et le splendide bain de cheveux disparaît
Dans les clartés et les frissons,ô pierreries !"
L'après-midi d'un faune
-Stéphane MALLARME-
m'a inspiré :
"O elfes laissons s'échapper des idées diffuses.
Mon regard parsemant la glace, fardait l'unique sentier
Imprévisible qui déverse à l'horizon sa froideur
Dans un silence blanchi à l'échine de la terre ;
Et le lancinant remou de sapins apparaît
Sous le ciel blanc et l'air vif, ô courbe sinueuse !"
-le 2 Janvier 2013-
Esm.....a@+
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30 décembre 2012
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13:40
Proche et éloignée de tout je rêve sous le ciel blanc
Les pas se font lents et le regard pénétrant
L'air est fait d'atomes de silence
Alentours la forêt et l'espace se font denses...
Vive et rose une petite fleur émerge dans le soleil
L'oeil se fait lancinant et le coeur tendre
Le regard suinte de cueillettes blanches et pétillantes
Alentours le ciel et la terre entonnent une romance ...
Proche et éloignée de tout je gravis le sentier sous le ciel bleu
Les pas épousent les feuilles et le regard prend feu
L'air est fait de bulles, d'errance et de fragance
Alentours le soleil et les ombres prolongent les joies d'enfance...
-le 30 décembre 2012-
Esm.....@+
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1 novembre 2012
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12:55
Montez...
Laissez vous guider...
Et oh, surprise....
-le 1er novembre 2012-
Esm.....a@+
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13 mai 2012
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08:55
Un petit sentier à l'improviste vous tend les bras
Un souvenir d'enfance, une odeur guide vos pas tout là-bas
Il y a de jeunes chênes, et des ombres sur le tard
Un petit bout de ciel bleu étire sa nuque...
Un petit sentier à l'improviste vous plante là
Et soudain deux fleurs jaunes s'exclament : coucou on est là
Il y a des yeux qui s'accrochent au jaune et dansent la samba
Deux petites frimousses gloussent et précipitent vos pas...
Un petit sentier à l'improviste fait plein de fracas
Un souvenir d'enfance, une couleur, une odeur vous surprend là
Il y a des brassées de genêts, petites gueules sans fard
De l'or jaune tombé du ciel que vos yeux ramassent à la pelle...
-le 13 Mai 2012-
Esm.....a@+
La légende raconte qu'en 1128, Geoffroy V, dit « le Bel », comte d'Anjou et du Maine, chevauchait dans une lande près de la ville du Mans, lorsqu'il aperçut une licorne à tête de femme et vêtue d'un manteau d'or au milieu d'un champ de genêts. Bouleversé par cette apparition, il choisit de faire de cette plante son emblème et d'en planter sur ses terres, d'où l'origine du surnom « Plantagenêt », qui est à l'origine d'une dynastie princière particulièrement importante au moyen-âge, les Plantagenêt, dont les membres furent comtes d'Anjou et du Maine, puis par mariage roi d'Angleterre, ducs de Normandie et finalement ducs d'Aquitaine.
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11 mai 2012
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07:29
"Le jour en profondeur bien plus que de coutume
Met un songe où tout seul le vide s'engageait,
On voit changer l'azur où rien n'avait bougé,
Un peu de ciel errant nous cherche et nous résume
Au delà de nos plus aériennes frontières,
Si loin de nous que nous en sommes effrayés,
Et nous baissons les yeux et rapprochons les pieds
Nus, qui sentent passer le frisson planètaire."
-Oublieuse mémoire-
Jules SUPERVIEILLE
m'a inspiré :
La lumière en surface comme à l'accoutumée
Ote un voile où la matière entière fait remou
On regarde se pâmer le ciel ou tout est coutumier
Tant de terre capturée nous fuit et nous dissout
En deça de notre plus souveraine liberté,
Si proche que nous en demeurons captivés,
Et nous levons les paupières et étirons les bras
Dénudés, qui imaginent franchir la zone interstellaire.
-le 11 mai 2012-
Esm.....a@+
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9 avril 2012
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08:00
Quand le présent parle du temps passé
Et le passé de demain
Tenons nous pour de bon par la main
Nous ne sommes pas encore nés
Quand l''insecte se promène de noir et de rouge paré
Il suit droit son chemin sans se retourner
Il a des allures masquées bien dessinées
C'est le printemps la nature est encore fanée
Quand la voute pleine d'intrigue a des allures surranées
On pose timidement le pied incertain
On n'a pas de réponse mais des questions plein les mains
Demain on croira que l'on a rêvé...
-le 09 avril 2012-
Esm.....a@
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6 avril 2012
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06:50
Un grangeon loin de tout dans le silence
Et nos coeurs battent en cadence...
Une jolie fleur violette aux petites grappes serrées
Et notre âme est réconcilée...
Des escaliers en pierre que l'on monte avec respect
Et nos yeux rêvent de capter un secret...
Une tulipe jaune inattendue dans un bout de pré perdu
Et la bouche devient fil cousu...
Un sentier qui reverdit à chaque pas
Et notre regard se tourne vers le haut, vers le bas...
-le 06 avril 2012-
Esm.....a@+
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2 mars 2012
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06:50
"Le jour en profondeur bien plus que de coutume
Met un songe où tout seul le vide s'engageait,
On voit changer l'azur où rien n'avait bougé,
Ce peu de ciel errant nous cherche et nous résume
au delà de nos plus aériennes frontières,
Si loin de nous que nous en sommes effrayés,
Et nous baissons les yeux et rapprochons les pieds
Nus, qui sentent passer le frisson planétaire."
-Oublieuse Mémoire-
Jules SUPERVIELLE
m'a inspiré :
...Le jour en surface plus rarement que jamais
Dissipe le réel où toute entière la matière s'évadait,
On imagine l'azur immuable où tout s'est transformé,
Cette plage de gris rivé s'éloigne et nous consume
A l'avant de nos terriennes limites,
Si proches que nous en sommes rassurés,
Et nous élevons les yeux et tendons nos bras
Habillés, qui imaginent la caresse radieuse du cosmos...
-le 2 mars 2012-
Esm.....a@+
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18 février 2012
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08:10
Ce soir là tu partis les bras noués de gloire
Tu disparus nu sous les cieux encore bleus,
Tu déplias ton mouchoir pour un soir
Et te miras pensif dans le dortoir de nos yeux...
Ce soir là tu partis et abreuvas notre mémoire
Tu clamas la recherche d'un nouveau Dieu ,
Tu replias tes rayons sur les bois drapés d'espoir
Et on devint frileux sous les cieux...
-le 18 février 2012-
Esm.....a@+
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